mercredi 15 septembre 2010

Olympique Lyonnais face à Shalke 04 : Les notes

Arr... Que les maillots européens des Lyonnais sont moches ! Les fans de Grateful Dead dont j'étais se marrent. Ne sont pas effectivement Stanley Mouse ou Owsley Stanley qui veulent. Plainte pour outrage les designers de Adidas méritent. Enfin, on s'en fout. L'OL a remporté comme prévu son premier match de Ligue des Champions contre le Schalke 04, sur le score de 1-0.


Les titulaires :


Lloris, 10/10 : Vous l'avez vu contrer l'assaut de Farfan (11') de la plus belle façon et l'avez reconnu une nouvelle fois comme le meilleur Lyonnais du match ? Vous pensez cependant qu'il ne mérite pas une Nadia Comaneci 1976 ? C'est que vous vous contentez de bien peu et n'avez su observer attentivement le miracle se produire. Oui. Hugo a réussi un dégagement sur un avant-centre (90'+3). Oui. Une passe qui aurait pu être décisive, que je vous dis.

Réveillère, 7/10 : Relativement peu sollicité et percutant sur son couloir droit, Anthony a toutefois délivré une copie plus que correcte. Dire que sa carrière était encore sérieusement compromise il y a une année, en raison d'une grave blessure. Je n'ai pas de gag idiot à faire sur lui aujourd'hui. Il rassure vraiment et fait plaisir à voir. J'aimerais en dire autant de chaque membre de l'équipe.

Diakhaté, 8/10 : Pape a un style archi décontracté (un peu trop parfois) mais ça s'arrête là. Pape est en effet un "dur sur l'homme". Il a fait subir 1h30 de supplice au malheureux Huntelaar et détruit tous les espoirs de Raul de percer le côté droit lyonnais. Pape n'a aussi pas cessé de rappeler ses co-équipiers à l'ordre parce que Pape veut que le bordel en défense cesse. Pape est, je crois, d'ores et déjà un défenseur "central" pour l'équipe.

Lovren, 8/10 : Deux matchs consécutifs ne permettent pas de tirer des conclusions sur son avenir au sein de l'OL, Claude Puel ayant été contraint de faire de lui un titulaire. Et pourtant, il va bien falloir un moment ou un autre reconnaître que Dejan est un défenseur efficace. En véritable nazgul, il s'est peu montré, ou du moins aux caméras de TF1, sans pour autant rechigner les duels qu'il avait à mener en compensation des petits couacs de son voisin, Koloziejczak.

Kolodziejczak, 5/10 : Un brin importuné par Farfan et un tantinet intimidé par l'enjeu d'une Ligue des Champions, peut-être ? Qu'en a pensé Aly Cissokho ?

Gourcuff, 7.5/10 : Yo n'a pas encore le statut de danseur étoile sur le terrain mais accepte avec beaucoup de fierté le travail alimentaire de douanier en attendant de enfin pouvoir marquer son premier but. Chtong, chtong, chtong. C'est simple, pas un ballon n'a pu franchir le poste frontière de la ligne médiane sans qu'il ne le valide du pied. Vous la sentez comme moi cette Gourcuff-dépendance qui s'installe peu à peu ?

Toulalan, 8/10 : Mon joueur de bilboquet préféré revient sans vraiment crier gare à son meilleur niveau et à son poste de prédilection, le milieu défensif. De bon augure pour l'OL et l'équipe de France. Mais n'allons pas trop vite en besogne. Sait-on jamais, il pourrait être tenté prématurément par de nouveaux dépannages en défense centrale. A noter : sa jolie Puyi d'Amour qui ne trouvera malheureusement pas le chemin du filet (78').

Pjanic, 8/10 : Petit Miralem devriendra grand, pourvu que ses coups francs et corners prennent vie. Mais les ignorez en attendant, je tiens pour moi que c'est connerie, car de les rattraper à la comparaison d'avec ceux de Gourcuff, il n'est pas trop certain...

Briand, 7.5/10 : Vous me trouvez culottée de le noter comme Gourcuff ? Certes, il s'est mis à de nombreuses reprises horsjeu et a peiné à trouver ses partenaires dans la surface comme sur cette envolée lyrique à la 56', parce que trop en avance et donc en retard. Il n'empêche. Il a une nouvelle fois donné de sa personne. J'en veux pour preuve l'incident de la clavicule et surtout cette vilaine main du gardien allemand Neuer sur son "courage" (62').

Bastos, 9/10 : Michou a sans aucun doute resassé tout le week end sa frappe manquée contre Valenciennes samedi soir dernier. Seul vértiable attaquant lyonnais a avoir été en pleine possession de ses moyens pour marquer, l'ailier a rapidement compris que le trop peu expérimenté défenseur de Shalke, Moritz, était un tapas à avaler vite fait sur le pouce. Et hop, il signe le but du soulagement (20') pour son équipe par un malicieux lob, avant de s'encaster crânement au fond du filet sur le glissant et taclant Höwedes.

Lopez, 5/10 : 52, 75, 78, 81, 90+2. Nan. Oubliez ses coordonnées de Blackberry (je les garde pour moi). Ce que vous venez de lire sont les minutes de match correspondant à toutes ses tentatives de but avortées. En a-t-il été fustré ? Oh que oui. Ce n'était pas une raison toutefois pour qu'il mendie le ballon auprès de Pjanic de la sorte et tente de lui voler son tour sur un coup franc (77'). Notre Lisandro magnifique a du talent et de multiples visages. Et parfois comme hier, celui du petit enfant de la pub Ligue 1 de Canal Plus.


Les remplaçants :


Pied, non noté : Sans toutefois parvenir à imprimer de sa présence sur le côté gauche, il a osé quelques tirs insolents. Trop peu pour qu'on les retienne. Affaire à suivre...

Makoun, non noté : "Respect" a vociféré un panneau publicitaire derrière la cage de Schalke 04 durant toute la seconde mi-temps. Jean n'en inspire pourtant toujours pas auprès du public de Gerland. Sifflé dès son arrivée à la 85', puis resifflé au moment de faillir à l'entrée de la surface quelques minutes plus tard, le milieu repart une nouvelle fois avec sa cagoule de Kenny South Park sur la tête. C'est moche, parce que je l'aime moi mon Makoun.

Kallström, non noté : Il surgit à la 88' en remplacement de Briand pour un remaniement discret en 442 et un renforcement en deuxième ligne. Enfin, je crois, car à vrai dire, on ne verra pas beaucoup Kim par la suite.

Lisandro Lopez, durant 90 minutes non-stop, les yeux écarquillés, les sourcils en demi-lune et les rides au front. Rhôôô, poutous, poutous. Pas grave, ça ira mieux demain.


lundi 13 septembre 2010

Olympique Lyonnais face à Valenciennes FC : Les notes

En l'absence (momentanée, je l'espère) de la Gones Académie, je vais m'essayer pour la première fois sur ces pages, au raffiné et très objectif exercice de la notation de joueurs.

Pobrecito Olympique de Lyon. Après quatre premiers matches de Ligue 1 décevants, la rencontre de samedi dernier (11 septembre) contre Valenciennes aurait dû être celle de la réconcilation des Lyonnais avec la victoire et les supporters. Il n'en sera rien. De tonitruants «Puel démission» sont tombés en rafales depuis les tribunes de Gerland. La faute à une seconde mi-temps brouillone, conclue sur un nul (1-1), alors que la première avait pourtant si bien commencé...


Les titulaires :


Lloris, 9/10 : Rien à redire sur la prestation de mon chouchou préféré. Il a réalisé une performance parfaite en montrant tout l'éventail de ses talents. Claquette d'enfer, arrêt en posture de bébé crevette, monstueuse parade du pied droit et même un dégagement pas trop moche, mais évidemment foirée à la réception par je ne sais plus qui. La canonisation médiatique de Lloris étant faite, on ne va pas quand même oser réclamer à son niveau que ses relances deviennent des passes décisives, hein ? 

Réveillère, 8/10 : Heureusement qu'il déclare dans le Progrès ne pas revendiquer un poste d’aboyeur au sein du groupe ! Quel autorité ! Je n'ai pas le souvenir cette année d'avoir vu le latéral droit tenir son couloir d'une telle main de fer, tant sur le plan offensif que défensif. Et sans prendre un carton, s'il vous plaît ! Le voir hurler sur ses co-équipiers ne se plaçant pas comme il veut pour recevoir ses touches, aura été un pur régal. 

Diakhaté, 7/10 : Je ne peux décemment accorder un 8 à la toute nouvelle recrue lyonnaise, en raison de ses ballons perdus (bien que très rares), surtout en début de match. Je reconnais toutefois sans peine qu'il a apporté pour sa première titularisation, une stabilité en charnière et un soutien indiscutable aux attaquants (il est à l'origine du but, non ?). Pape, de son prénom, me rappelle par son attitude, ma pin-up de poster favorite, Xavi. Le genre taiseux qui pratique un foot paternel et élégant, les mains dans les poches, style auquel je suis particulièrement sensible. Je sens que je vais l'aimer très vite celui-là s'il continue...

Pape Diakhaté à l'entraînement le 9 septembre 2010... Oh ben, salut toi.


Lovren, 6/10 : Cette relative mauvaise note au regard des autres, ne reflète pas tout le bien que j'ai pensé de son match. Il a tenu bon, en dépit de fautes d'inattention, d'une baisse de régime palpable en seconde mi-temps et de sa responsabilité sur le but et les trop nombreuses occasions concédés aux Valenciennois. Il paie sans aucun doute son manque de temps de jeu la saison dernière. Les raisons de sa non-titularisation quasi systématique restent un mystère pour moi. Il tire la tronche, ne parle pas bien français, mais il parvient à se mettre en position pour marquer de la tête (55e). Alors quoi ? 

Kolodziejczak, 6/10 : Thimothée, soit le quatrième pilier du "grand carré de feu" proposé durant 40 bonnes minutes par Réveillère et les ailiers Briand et Pied. Il s'est montré nettement plus intreprenant et convaincant que Aly (qu'il remplace pour blessures) depuis le début du championnat. Dommage qu'il ait fini par trouer sévéremment. Fatigue, manque de préparation, d'expérience (il n'a que 18 ans) ? Il n'est pas certain qu'on le revoie jouer souvent. D'autant qu'il a tendance à agripper méchamment ses petites griffes sur les maillots des adversaires, le vilain. Pas bien.


 Feuille de match, courtesy of kiplé.fr


Gonalons, 7/10 : Son association avec Gourcuff et les défenseurs semblent de plus en plus fonctionner, à l'exception de son manque de réactivité devant le but, face à Bong qui n'aura eu qu'à pousser de la tête. Il se montre si sage depuis le début de la saison, j'en viendrais presque à oublier qu'il attirait encore il y a peu les cartons jaunes tel un Canicrotte. Match rassurant dans l'ensemble même si, je le crains, on n'a pas fini d'en baver avec les turn-over de milieux défensifs chez les Lyonnais.
 
Gourcuff, 8/10 : Yo revient à son meilleur niveau, dit-on. Moi je le trouve déjà très bon. Il s'est littéramment emparé de deux bon tiers du terrain où il a pu observé avant tout le monde à quel point Valenciennes remplissait tous les espaces laissés bien trop vacants par ses collègues. Il s'est arraché pour combler les trous, a executé quelques coups francs et corners à faire frémir. L'axe du mâle (avec Lopez et Diakhaté) promet, on se réjouit. Seul hic, les plombes qu'il met à frapper ses coups de pied arrêtés. 10 petits pas sur place, oui, c'est chou, mais 20, c'est un non catégorique. Surtout en se frottant des mains moites sur les cuisses, mains qui ne sont pas censées servir dans ce sport.

Toulalan, 5/10 : Je lui donne la plus mauvaise note. Pourtant, dieu sait s'il n'a pas besoin d'être plus accablé plus qu'il ne l'est déjà. En dépit d'une prestation correcte, le "meilleur milieu défensif français" m'a paru un peu affaibli dans son positionnement un peu inhabituel et à priori imprévu devant Gourcuff (qui a dézoné allégremment, il est vrai). Après un mois peu probant en défense central, il ne manquerait que la Toule pêche au poste qui lui a valu le plus de succès.
 
Pied, 8/10 : La facilité voudrait que je lui attribue une aussi bonne note que Lloris, mais non, je ne cèderai pas à la tentation de crier au génie. Auteur d'un superbe but de la tête (78e), vif, inventif et plein de bravitude, il doit selon moi rassurer par quelques prestations supplémentaires du même acabit.

Briand, 8/10 : Le monde du foot est ainsi fait que l'on remarque peu ceux qui ne marquent pas, surtout lorsqu'ils sont attaquants. Jimmy appartient malheureusement à cette catégorie. Et pourtant. Une relecture du match permettrait de voir à quel point il a été impliqué sur la quasi totalité des bons coups réalisés. On peut déplorer la faiblesse de son pressing, il est pourtant selon moi l'un des seuls avec Gourcuff à s'être montré totalement disponible et n'avoir jamais baisé en intensité. Longue vie aux porteurs d'eau. Ce n'est pas de faute si Kolo n'a pu entendre ou voir ses appels desespérés dans la profondeur.

Lopez, 6/10 : Comme tout le monde semble vouloir le rappeler, il n'est pas encore au sommet de sa forme. Et les rumeurs et polémiques concernant ses kilos en trop, ses embrouilles avec coach Puel et son possible départ du club de continuer d'aller bon train. J'étais pour ma part à des années lumière de toutes ces considérations ce samedi, tant j'ai eu l'impression de le découvrir, enfin, et pour la première fois. Je suis absolument fascinée par le sens du placement et de l'entre-jeu de ce grand "dézoneur" devant l'éternel. Malgré son manque de terrain depuis mai, sa présence a été cruciale pour l'équipe. Je ne sais pas pour vous mais je suspecte sa sortie d'avoir provoqué la grosse débandade dans les rangs en seconde période.


Les remplaçants :

Bastos, Pjanic, Gomis, non notés : Leurs entrées respectives n'auront pas apporté grand-chose, au contraire. Il semblerait qu'elles aient contribué à la confusion qui s'est graduellement installée sur le terrain. Timbi (Gomis) et Mira (Pjanic) étant à la rue, seul Bastos parviendra à tenter une ultime Micheline Dax sur le côté gauche à la 90+3. Sans succès. Il en pleurera (voir photo) à chaudes larmes dans les bras de Gourcuff, quelques instants plus tard. Nous aussi. 
Ah ça va, ça va, je parlais des "chaudes larmes" pas "des bras de Gourcuff"...

"Hé, viens là, viens avec moi, ne pars pas sans moi. Oh-oh, viens là, reste là, ne pars sans moi. Et tu prends tes vêtements, tu les mets sur toi. Et cette nuit dans ce lit, tu es si jolie-ie-ie."

jeudi 5 août 2010

Long Live the Phelpsmachine

Did recently some sorting and re-designing of this blog, like you sure did notice *coughs* There might be some more changes in the future but right now, I am fine with it.

In order to try out Blogger's html tags and embed code capacities, I've chosen what could be regarded as my favourite candid Michael Phelps vid of all time, courtesy of John Lau and floswimming. (Yeah right well ok, lame excuse, I just wanted to have the link bookmarked somewhere)

After watching it, you will probably think that I actually hate His Highness 8-Gold and you would be so wrong. If only you knew how many hours I've drooled over what nature gave him. He is raw "talent" ^^

Please, play repeat and tell me you do understand what I mean. Bonus feature : It's a very quick one but pay close attention at the end of the sequence. Katie Hoff and Pauly, back in the old days, engaged in some serious convo.

Just in case you missed it, see also my previous post on Open EDF, in French.

mercredi 7 juillet 2010

J'étais à Paris pour assister à l'Open EDF...

.. d'où j'ai ramené des photos, des souvenirs et quelques considérations nouvelles sur les pièces montées.


Vendredi 26 juin 2010, aux environs de 18 heures.
Je suis au Lagardère Paris Racing, en plein Bois de Boulogne, et j'ose à peine faire le calcul. Il y a au moins cinq heures et demie que je me trouve assise sur le même siège et sous un soleil torve, à mitrailler la piscine de la Croix Catelan avec un modeste Panasonic Lumix. Je ne le sais pas encore mais je serai sévérement punie de cet excès de zèle par de ridicules marques asymétriques de bronzage et une insolation.

La finale hommes du 100 mètres nage libre, épreuve reine de cet Open EDF, va commencer dans quelques minutes. Pourtant son enjeu sportif au regard des imminents championnats d'Europe et des Etats-Unis, n'est que relatif comme ne cesseront de le répéter les athlètes concernés. Que suis-je donc venue chercher ici au juste ? De quoi compiler crânement quelques prises de vue auxquelles je n'aurai, pour une fois, pas à apposer de copyright ? Ce sont mes voisins et voisines de gradin qui me rappelent les raisons de ma présence, par les cris qu'ils poussent pour accompagner l'arrivée de la star du week-end devant les starting-blocks : l'octuple médaillé olympique et "meilleur nageur de tous les temps", Michael Fred Phelps.

Il est certain que je n'aurai guère l'occasion de le revoir en chair et en os de sitôt. Tout comme Amaury Leveaux d'ailleurs, ou encore Frédérick Bousquet, Aurore Mongel, Coralie Balmy, Alain Bernard, Fabien Gilot, Mark Gangloff, Therese Alshammar, Cesar Cielo, Felicia Lee et tant d'autres noms dans le vent, qui composent le plateau très relevé de cette 4ème édition du meeting parisien. L'ambitieux team Lagardère aura mis les bouchées doubles (et la pécune nécessaire) pour réunir l'équivalent de 300 nageurs de haut niveau dans le décor chicissime quoique exigu de la Croix Catelan. Et si l'on en croit le ramdam médiatique et la fréquentation du public, ses efforts pour se positionner dans le calendrier ingrat de la natation mondial, semblent se montrer de plus en plus probants.

Je suis donc chanceuse d'avoir déboursé seulement 40€ pour assister à un tel événement et tout particulièrement ce 100 mètres. Je ne peux m'empêcher cependant de songer à l'étrange artificialité et l'ironie de la situation.

La course va effectivement quelque peu surprendre par son résultat. A ce moment de la journée, tout le monde sait déjà que l'on ne verra rien de la pièce montée prévendue à coups de pubs depuis des semaines, le duel Phelps-Bernard. Le premier s'est qualifié in extremis durant les séances du matin, le second, éliminé, ne participe pas à la course. Restent Cesar Cielo et Frédérick Bousquet, rivaux depuis de toujours mais néanmoins partenaires d'entraînement sur sol américain. L'ennui est que Fabien Gilot et le jeune prodige Yannick Agnel vont se montrer bien meilleurs et décrocher les médailles d'or et d'argent. On peut retorquer que la logique de la compétition aura seulement suivi son cours et que les stars masculines du sprint, gloires des J.O. de Pékin (Leveaux, Bousquet, Cielo, Bernard), sont aujourd'hui fatiguées, sinon en plein doute quant à leur avenir. Vieux refrain sportif. On peut aussi imaginer que ces même stars masculines du sprint continuent de payer encore aujourd'hui le scandale FINA du tout polyuréthane dont ils auront été les principaux acteurs. Ce grand tube planétaire de l'été 2009, que personne n'est parvenu à totalement oublier.


Quelques moments-clés du 100 mètres nage libre hommes en images. Cliquez sur les photos pour les aggrandir :

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Elle, porte les cheveux lisses et le décolleté plongeant, lui, se frotte les mains ? Sophie Kamoun et Christophe Bureau pour Eurosport France, absolument à la pointe des nouvelles technologies du commentaire sportif.

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Podium express pour les trois médaillées du 200 dos, Elisabeth Simmonds, Liz Pelton et Alexianne Castel. Tout le monde a en effet déjà les yeux rivés sur le grand l'écran où l'on aperçoit Michael Phelps et son foutu casque, sortant de la chambre d'appel.

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En tribune, Alain Bernard vient d'avoir une étincelle en réalisant que son amie Coralie Balmy est décidement très gracieuse lorsqu'elle se passe une mèche derrière l'oreille.

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Plus encore que le drapeau espagnol et la hola, je trouve le son du vuvuzela très photogénique.

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Le jeune homme du milieu grimace non pas parce que je viens de le prendre en photo, mais parce que je lui ai bouché la vue au moins 2 minutes pour le faire.

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Ah oui, le petit coup de serviette éponge. Que l'agence Octagon qui gère l'image de Phelpsie depuis ses grands débuts médiatiques en 2002, se rassure. Les tics et rituels d'avant-course de leur poulain ne lassent pas et titillent toujours autant l'imaginaire...

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Les culs de bouteille de Cesar Cielo aussi...

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Tant de jolies créatures à observer sur les plots de départ d'un 100 mètres nage libre hommes... 8 nageurs font 8 bonnes raisons d'allonger son zoom d'appareil photo et de se perdre en rêveries sur la beauté du genre masculin. En attendant, c'est ici que la course va se jouer, entre les lignes d'eau 3, 4 et 5...

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A vos marques...

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Phelpsie et Cesar, ici au premier plan, semblent mener la barque au premier 50...

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... mais il n'en sera rien. Il était écrit dès le virage que ces deux-là (Fabien Gilot et Yannick Agnel), comme celui que l'on ne voit pas à l'image (Nathan Adrian), l'emporteraient.

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Bien que bon dernier de la course, Phelpsie a réservé à votre très humble le meilleur pour la faim...

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...sans oublier un énième petit tour devant les caméras des journalistes.

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Chou, hein, ce podium avec les grenouilles en peluche ? D'accord, le choix de l'animal comme mascotte est sacrément bateau. En puis bon, oui, le concept a été piqué aux Internationaux de Rome 2009.

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La presse ne lâchera pas Yannick Agnel de tout le meeting. A raison. Ce n'est en effet pas tous les jours que l'on a la chance d'assister à l'éclosion d'une graine de champion, qui plus est si généreux dans ses sourires et ses déclarations enjouées.

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On se frotte les mains, on porte les cheveux lisses et le décolleté plongeant, version commentaire politique. C'est donc ça le secret pour passer à la télé ? Bigre, j'avais jamais remarqué. Expliquez-moi Rama Yade...


Pour revoir la course en vidéo dans sa version eurosport.fr, c'est ici. Pas de code embed malheureusement...




Bonus photos en vrac, prises sur les deux jours de l'événement. Parce qu'il y avait effectivement du beau monde :


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Aurore Mongel même de loin, c'est joli sur fond turquoise.

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J'y ai mis du temps mais je suis très fière d'être parvenue à saisir Kim Vandenberg (à gauche) dans sa posture de chatte papillon.

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Non non, Therese Alshammar n'est pas en train de faire sécher une manucure française mais se prépare bel et bien pour le 50 mètres pap... qu'elle va remporter en 25"76.

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Normalement toutes les filles crient dès qu'elles voient le blond Roland Schoeman. Alors ? Chhhh, pas si fort.

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Le dernier tatouage costal de Frédérick Bousquet est franchement sublime.

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J'ai une petite idée de ce qui a fait marrer Laure Manaudou pendant 10 minutes mais je n'en dirai rien.

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La toute jeune retraitée Malia Metella s'est amusée à distraire la foule béate en les abreuvant d'autographes.

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Ici la présidente du Lagardère Racing, Christine Caron. Et rond et rond petit patapon.

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Assurément le service trois étoiles avec William Meynard.

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Vous ne me croyiez pas mais j'ai là la preuve du phénomène de polnarévolution instantanée de Philippe Lucas.

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Ici Franck Esposito. Oh oh oh. Je sais, moi aussi j'ai envie de simuler une noyade tout subitement.

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Je me suis retrouvée une heure plus tard nez à nez avec lui, le grand boss des entraîneurs français, Lionel Horter. Cet homme m'impressionne tellement, je n'ai même pas osé lui dire bonjour.

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Michael Phelps avec son serre-tête de fashion vic et son foutu casque. A ses côtés, en polo bleu foncé, son truculent mentor Bob Bowman, "Buzzkillah" pour les intimes.

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Le chlore semble procurer à Mark Gangloff une texture cutanée de bébé chamallow. Soupir.

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L'indéboulonnable Jacco Verhaeren (à gauche, torse nu, avec le badge bleu). Beaucoup l'ont oublié, à tort, depuis les J.O. de Sydney, moment où il entraînait encore les stars mondiales VDH et Inge de Bruijn.

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Cette pitchoune de Liz Pelton.

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Mon appareil photo et moi-même, enfin seuls ou presque avec Cesar Cielo. Sans les culs de bouteille qui lui servent de lunettes.

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Alain Bernard, nom de dieu ! Je rêve ou lui et ses potes m'ont repérée ? Ouais, je dois rêver...


That's all folks !

jeudi 1 avril 2010

Hors-jeu, point net ? Pas tant que ça


Comme quoi, le gouguelage intensif finit toujours par payer. Ai découvert pas plus tard que cet après-midi, le providentiel site Horsjeu.net, soit un repère de bloggeurs français dévolus à la chose foot, dans la lignée des So Foot et autres Cahiers du Football (auxquels ils sont par ailleurs hypertextement liés).

Que dire des Hors Jeu, sinon qu'ils sont sponsorisés (par Betfair ? mouais), obsédés, méchants, brillants et terriblement efficaces ? Allez-y. Vous m'en direz des nouvelles. Pour ma part, je donne bac à fleurs (des roses rouges) + 20 avec mention, au rédacteur Le stagiaire live pour sa plume drôle à s'en noircir le cul. Pourvu que ça dure.

mercredi 31 mars 2010

Yes. Dara Torres swims... and tweets


Almost every celeb in the US owns a Twitter account. Swim pool superstar and Olympian veteran Dara Torres makes no exception. I have to say I've always been skeptical of this form of socializing network. I mean, duh, isn't Twitter like an RSS feed to each boring aspects of people's lives? Alright, I won't dwell on the subject. Let's say that I tend to join most haters but that I have changed my mind temporarily when I bumped into Darra Torres'. Why? She has been providing me with more information than any newspapers ever did so far. I am doing some research and actually need to know about a swimmer's every move and step during the day. Simple as that.

jeudi 11 mars 2010

Hugo Lloris, l'ami public numéro un

L'Equipe de France chantant la Marseille avant son match de barrages contre l'Irlande en novembre dernier // © Agence France Presse / Getty Images

Eh oui. L'Equipe de France disputera la Coupe de Monde de football en juin prochain. Passera-t-elle, ne serait-ce que la première phase éliminatoire ? On peut encore y croire, naïvement, et faire l'impasse sur ces quatre années de déroute conclues in extremis par le «manus ex machina» que l'on sait. Supporters et experts, eux, ne le peuvent pas. Cela fait bien trop longtemps qu'ils n'ont plus les yeux dans les Bleus, qu'ils réclament en vain la tête de l'entraîneur national Raymond Domenech, en échange de quelque chose qui pourrait ressembler à une cohésion d'ensemble, une stratégie, une équipe.

Il est vrai que la liste des vingt-trois pressentie pour le départ en Afrique du Sud, quoique potentiellement prometteuse, ne rassure pas. Les individualités, qu'on le veuille ou non, comptent aussi dans un groupe, car d'elles dépendent la répartition des rôles, les possibilités d'échange, bref, l'organisation du jeu. Or, pas un des joueurs, parmi les principales têtes d'affiche, n'est parvenu au cours des six mois écoulés, à conforter durablement les esprits par ses prestations sous la bannière tricolore. Trop absents (Vieira, Saha, Ben Arfa), trop intermittents (Sagna, Govou, Gignac, Gallas, Evra, Malouda, Sissoko, Toulalan), trop soudain (Cissé), trop exclu (Benzema), trop isolé (Gourcuff), trop «désaxés» (Henry, Diarra, Ribéry, Anelka). Pas un, donc, sauf le détenteur du chiffre 1 : le gardien de but de l'Olympique Lyonnais, Hugo Lloris, promu pour l'heure titulaire indiscutable après seulement dix matchs pour la délégation française, au détriment de ses non moins déméritants collègues Mandanda et Carrasso.

Face au Real-Madrid, le 10 mars 2010 // © Reuters

A tout juste 23 ans, Hugo Lloris a ce qu'on appelle la gagne, en sélection comme en club, en témoigne à ce sujet, le sursaut lyonnais de cette mi-saison en Ligue 1 et Champions League. Et parce qu'en progression constante depuis ses débuts à Nice (qui l'a vu naître), puis son transfert à Lyon en 2008, il n'a eu logiquement de cesse de faire parler de lui. On le dit travailleur, ambitieux, discret et doté d'un talent précoce pour un gardien. On dit aussi qu'il est un ange et on veut bien le croire, car quiconque avec 2 «L» dans le dos, se montre capable de voler aussi courageusement au devant des tirs adversaires en ces temps de doute général, ne peut-être qu'un ange gardien, assurément.

De toute évidence, Hugo Lloris a choisi le bon moment pour éclore. Mais cette réussite résulte-t-elle seulement d'un pic de forme ou d'une conjonction astrale comme dirait l'autre ? Isoler de son contexte un joueur de football, qui plus est portier, et le passer au crible de la dithyrambe s'avère, paraît-il, un exercice périlleux. Aussi, je ne m'y risquerai pas plus, d'autant que je (re)découvre ce sport, ses règles, son vocabulaire et sa forme télévisée depuis peu. Tout ce que je sais, c'est que je vais suivre les événements à venir, en espérant que m'accompagne TF1 (c'était elle, ce fameux fumeux match du 18 novembre 2009, si je me souviens bien), seule chaîne qui semble apprécier au moins autant que moi, la cinégénie de Hugo Lloris.

Lloris, à moins d'une seconde avant qu'il ne se retrouve à terre, figé dans sa posture de bébé crevette (ma préférée), sous les yeux de Chamakh et de Cissokho (en arrière-plan) lors du match aller OL-GB de Ligue des Champions du 30 mars 2010 // © L'Equipe