mercredi 31 mars 2010

Yes. Dara Torres swims... and tweets


Almost every celeb in the US owns a Twitter account. Swim pool superstar and Olympian veteran Dara Torres makes no exception. I have to say I've always been skeptical of this form of socializing network. I mean, duh, isn't Twitter like an RSS feed to each boring aspects of people's lives? Alright, I won't dwell on the subject. Let's say that I tend to join most haters but that I have changed my mind temporarily when I bumped into Darra Torres'. Why? She has been providing me with more information than any newspapers ever did so far. I am doing some research and actually need to know about a swimmer's every move and step during the day. Simple as that.

jeudi 11 mars 2010

Hugo Lloris, l'ami public numéro un

L'Equipe de France chantant la Marseille avant son match de barrages contre l'Irlande en novembre dernier // © Agence France Presse / Getty Images

Eh oui. L'Equipe de France disputera la Coupe de Monde de football en juin prochain. Passera-t-elle, ne serait-ce que la première phase éliminatoire ? On peut encore y croire, naïvement, et faire l'impasse sur ces quatre années de déroute conclues in extremis par le «manus ex machina» que l'on sait. Supporters et experts, eux, ne le peuvent pas. Cela fait bien trop longtemps qu'ils n'ont plus les yeux dans les Bleus, qu'ils réclament en vain la tête de l'entraîneur national Raymond Domenech, en échange de quelque chose qui pourrait ressembler à une cohésion d'ensemble, une stratégie, une équipe.

Il est vrai que la liste des vingt-trois pressentie pour le départ en Afrique du Sud, quoique potentiellement prometteuse, ne rassure pas. Les individualités, qu'on le veuille ou non, comptent aussi dans un groupe, car d'elles dépendent la répartition des rôles, les possibilités d'échange, bref, l'organisation du jeu. Or, pas un des joueurs, parmi les principales têtes d'affiche, n'est parvenu au cours des six mois écoulés, à conforter durablement les esprits par ses prestations sous la bannière tricolore. Trop absents (Vieira, Saha, Ben Arfa), trop intermittents (Sagna, Govou, Gignac, Gallas, Evra, Malouda, Sissoko, Toulalan), trop soudain (Cissé), trop exclu (Benzema), trop isolé (Gourcuff), trop «désaxés» (Henry, Diarra, Ribéry, Anelka). Pas un, donc, sauf le détenteur du chiffre 1 : le gardien de but de l'Olympique Lyonnais, Hugo Lloris, promu pour l'heure titulaire indiscutable après seulement dix matchs pour la délégation française, au détriment de ses non moins déméritants collègues Mandanda et Carrasso.

Face au Real-Madrid, le 10 mars 2010 // © Reuters

A tout juste 23 ans, Hugo Lloris a ce qu'on appelle la gagne, en sélection comme en club, en témoigne à ce sujet, le sursaut lyonnais de cette mi-saison en Ligue 1 et Champions League. Et parce qu'en progression constante depuis ses débuts à Nice (qui l'a vu naître), puis son transfert à Lyon en 2008, il n'a eu logiquement de cesse de faire parler de lui. On le dit travailleur, ambitieux, discret et doté d'un talent précoce pour un gardien. On dit aussi qu'il est un ange et on veut bien le croire, car quiconque avec 2 «L» dans le dos, se montre capable de voler aussi courageusement au devant des tirs adversaires en ces temps de doute général, ne peut-être qu'un ange gardien, assurément.

De toute évidence, Hugo Lloris a choisi le bon moment pour éclore. Mais cette réussite résulte-t-elle seulement d'un pic de forme ou d'une conjonction astrale comme dirait l'autre ? Isoler de son contexte un joueur de football, qui plus est portier, et le passer au crible de la dithyrambe s'avère, paraît-il, un exercice périlleux. Aussi, je ne m'y risquerai pas plus, d'autant que je (re)découvre ce sport, ses règles, son vocabulaire et sa forme télévisée depuis peu. Tout ce que je sais, c'est que je vais suivre les événements à venir, en espérant que m'accompagne TF1 (c'était elle, ce fameux fumeux match du 18 novembre 2009, si je me souviens bien), seule chaîne qui semble apprécier au moins autant que moi, la cinégénie de Hugo Lloris.

Lloris, à moins d'une seconde avant qu'il ne se retrouve à terre, figé dans sa posture de bébé crevette (ma préférée), sous les yeux de Chamakh et de Cissokho (en arrière-plan) lors du match aller OL-GB de Ligue des Champions du 30 mars 2010 // © L'Equipe