Affichage des articles dont le libellé est swimming//natation. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est swimming//natation. Afficher tous les articles

lundi 29 septembre 2014

Le sport de haut niveau aujourd'hui (I)

J'ai renoué le temps d'un éclair avec le sport télévisé en suivant assez assidûment le retour vaguement médiatisé de Yannick Agnel en France. Il venait de passer un an et demi aux Etats-Unis, auprès de l'entraîneur de Michael Phelps, Bob Bowman, et malgré une expérience qu'il disait avoir été enrichissante. La raison principale invoquée pour son retour fut le surentraînement. On le croit.

Bob Bowman et Yannick Agnel © L'Equipe

Rien à voir ou presque mais cette affaire me fait penser que le sport de niveau ne serait rien sans les progrès de la médecine civile (découlant eux-mêmes de ceux de la médecine militaire). C'est bien parce que l'on sait qu'une jambe cassée, une coupure, une carence peut être guérie facilement que l'on se permet tous les excès. J'y reviendrais.

jeudi 5 août 2010

Long Live the Phelpsmachine

Did recently some sorting and re-designing of this blog, like you sure did notice *coughs* There might be some more changes in the future but right now, I am fine with it.

In order to try out Blogger's html tags and embed code capacities, I've chosen what could be regarded as my favourite candid Michael Phelps vid of all time, courtesy of John Lau and floswimming. (Yeah right well ok, lame excuse, I just wanted to have the link bookmarked somewhere)

After watching it, you will probably think that I actually hate His Highness 8-Gold and you would be so wrong. If only you knew how many hours I've drooled over what nature gave him. He is raw "talent" ^^

Please, play repeat and tell me you do understand what I mean. Bonus feature : It's a very quick one but pay close attention at the end of the sequence. Katie Hoff and Pauly, back in the old days, engaged in some serious convo.

Just in case you missed it, see also my previous post on Open EDF, in French.

mercredi 7 juillet 2010

J'étais à Paris pour assister à l'Open EDF...

.. d'où j'ai ramené des photos, des souvenirs et quelques considérations nouvelles sur les pièces montées.


Vendredi 26 juin 2010, aux environs de 18 heures.
Je suis au Lagardère Paris Racing, en plein Bois de Boulogne, et j'ose à peine faire le calcul. Il y a au moins cinq heures et demie que je me trouve assise sur le même siège et sous un soleil torve, à mitrailler la piscine de la Croix Catelan avec un modeste Panasonic Lumix. Je ne le sais pas encore mais je serai sévérement punie de cet excès de zèle par de ridicules marques asymétriques de bronzage et une insolation.

La finale hommes du 100 mètres nage libre, épreuve reine de cet Open EDF, va commencer dans quelques minutes. Pourtant son enjeu sportif au regard des imminents championnats d'Europe et des Etats-Unis, n'est que relatif comme ne cesseront de le répéter les athlètes concernés. Que suis-je donc venue chercher ici au juste ? De quoi compiler crânement quelques prises de vue auxquelles je n'aurai, pour une fois, pas à apposer de copyright ? Ce sont mes voisins et voisines de gradin qui me rappelent les raisons de ma présence, par les cris qu'ils poussent pour accompagner l'arrivée de la star du week-end devant les starting-blocks : l'octuple médaillé olympique et "meilleur nageur de tous les temps", Michael Fred Phelps.

Il est certain que je n'aurai guère l'occasion de le revoir en chair et en os de sitôt. Tout comme Amaury Leveaux d'ailleurs, ou encore Frédérick Bousquet, Aurore Mongel, Coralie Balmy, Alain Bernard, Fabien Gilot, Mark Gangloff, Therese Alshammar, Cesar Cielo, Felicia Lee et tant d'autres noms dans le vent, qui composent le plateau très relevé de cette 4ème édition du meeting parisien. L'ambitieux team Lagardère aura mis les bouchées doubles (et la pécune nécessaire) pour réunir l'équivalent de 300 nageurs de haut niveau dans le décor chicissime quoique exigu de la Croix Catelan. Et si l'on en croit le ramdam médiatique et la fréquentation du public, ses efforts pour se positionner dans le calendrier ingrat de la natation mondial, semblent se montrer de plus en plus probants.

Je suis donc chanceuse d'avoir déboursé seulement 40€ pour assister à un tel événement et tout particulièrement ce 100 mètres. Je ne peux m'empêcher cependant de songer à l'étrange artificialité et l'ironie de la situation.

La course va effectivement quelque peu surprendre par son résultat. A ce moment de la journée, tout le monde sait déjà que l'on ne verra rien de la pièce montée prévendue à coups de pubs depuis des semaines, le duel Phelps-Bernard. Le premier s'est qualifié in extremis durant les séances du matin, le second, éliminé, ne participe pas à la course. Restent Cesar Cielo et Frédérick Bousquet, rivaux depuis de toujours mais néanmoins partenaires d'entraînement sur sol américain. L'ennui est que Fabien Gilot et le jeune prodige Yannick Agnel vont se montrer bien meilleurs et décrocher les médailles d'or et d'argent. On peut retorquer que la logique de la compétition aura seulement suivi son cours et que les stars masculines du sprint, gloires des J.O. de Pékin (Leveaux, Bousquet, Cielo, Bernard), sont aujourd'hui fatiguées, sinon en plein doute quant à leur avenir. Vieux refrain sportif. On peut aussi imaginer que ces même stars masculines du sprint continuent de payer encore aujourd'hui le scandale FINA du tout polyuréthane dont ils auront été les principaux acteurs. Ce grand tube planétaire de l'été 2009, que personne n'est parvenu à totalement oublier.


Quelques moments-clés du 100 mètres nage libre hommes en images. Cliquez sur les photos pour les aggrandir :

Photobucket
Elle, porte les cheveux lisses et le décolleté plongeant, lui, se frotte les mains ? Sophie Kamoun et Christophe Bureau pour Eurosport France, absolument à la pointe des nouvelles technologies du commentaire sportif.

Photobucket
Podium express pour les trois médaillées du 200 dos, Elisabeth Simmonds, Liz Pelton et Alexianne Castel. Tout le monde a en effet déjà les yeux rivés sur le grand l'écran où l'on aperçoit Michael Phelps et son foutu casque, sortant de la chambre d'appel.

Photobucket
En tribune, Alain Bernard vient d'avoir une étincelle en réalisant que son amie Coralie Balmy est décidement très gracieuse lorsqu'elle se passe une mèche derrière l'oreille.

Photobucket
Plus encore que le drapeau espagnol et la hola, je trouve le son du vuvuzela très photogénique.

Photobucket
Le jeune homme du milieu grimace non pas parce que je viens de le prendre en photo, mais parce que je lui ai bouché la vue au moins 2 minutes pour le faire.

Photobucket
Ah oui, le petit coup de serviette éponge. Que l'agence Octagon qui gère l'image de Phelpsie depuis ses grands débuts médiatiques en 2002, se rassure. Les tics et rituels d'avant-course de leur poulain ne lassent pas et titillent toujours autant l'imaginaire...

Photobucket
Les culs de bouteille de Cesar Cielo aussi...

Photobucket
Tant de jolies créatures à observer sur les plots de départ d'un 100 mètres nage libre hommes... 8 nageurs font 8 bonnes raisons d'allonger son zoom d'appareil photo et de se perdre en rêveries sur la beauté du genre masculin. En attendant, c'est ici que la course va se jouer, entre les lignes d'eau 3, 4 et 5...

Photobucket
A vos marques...

Photobucket
Phelpsie et Cesar, ici au premier plan, semblent mener la barque au premier 50...

Photobucket
... mais il n'en sera rien. Il était écrit dès le virage que ces deux-là (Fabien Gilot et Yannick Agnel), comme celui que l'on ne voit pas à l'image (Nathan Adrian), l'emporteraient.

Photobucket
Bien que bon dernier de la course, Phelpsie a réservé à votre très humble le meilleur pour la faim...

Photobucket
...sans oublier un énième petit tour devant les caméras des journalistes.

Photobucket
Chou, hein, ce podium avec les grenouilles en peluche ? D'accord, le choix de l'animal comme mascotte est sacrément bateau. En puis bon, oui, le concept a été piqué aux Internationaux de Rome 2009.

Photobucket
La presse ne lâchera pas Yannick Agnel de tout le meeting. A raison. Ce n'est en effet pas tous les jours que l'on a la chance d'assister à l'éclosion d'une graine de champion, qui plus est si généreux dans ses sourires et ses déclarations enjouées.

Photobucket
On se frotte les mains, on porte les cheveux lisses et le décolleté plongeant, version commentaire politique. C'est donc ça le secret pour passer à la télé ? Bigre, j'avais jamais remarqué. Expliquez-moi Rama Yade...


Pour revoir la course en vidéo dans sa version eurosport.fr, c'est ici. Pas de code embed malheureusement...




Bonus photos en vrac, prises sur les deux jours de l'événement. Parce qu'il y avait effectivement du beau monde :


Photobucket
Aurore Mongel même de loin, c'est joli sur fond turquoise.

Photobucket
J'y ai mis du temps mais je suis très fière d'être parvenue à saisir Kim Vandenberg (à gauche) dans sa posture de chatte papillon.

Photobucket
Non non, Therese Alshammar n'est pas en train de faire sécher une manucure française mais se prépare bel et bien pour le 50 mètres pap... qu'elle va remporter en 25"76.

Photobucket
Normalement toutes les filles crient dès qu'elles voient le blond Roland Schoeman. Alors ? Chhhh, pas si fort.

Photobucket
Le dernier tatouage costal de Frédérick Bousquet est franchement sublime.

Photobucket
J'ai une petite idée de ce qui a fait marrer Laure Manaudou pendant 10 minutes mais je n'en dirai rien.

Photobucket
La toute jeune retraitée Malia Metella s'est amusée à distraire la foule béate en les abreuvant d'autographes.

Photobucket
Ici la présidente du Lagardère Racing, Christine Caron. Et rond et rond petit patapon.

Photobucket
Assurément le service trois étoiles avec William Meynard.

Photobucket
Vous ne me croyiez pas mais j'ai là la preuve du phénomène de polnarévolution instantanée de Philippe Lucas.

Photobucket
Ici Franck Esposito. Oh oh oh. Je sais, moi aussi j'ai envie de simuler une noyade tout subitement.

Photobucket
Je me suis retrouvée une heure plus tard nez à nez avec lui, le grand boss des entraîneurs français, Lionel Horter. Cet homme m'impressionne tellement, je n'ai même pas osé lui dire bonjour.

Photobucket
Michael Phelps avec son serre-tête de fashion vic et son foutu casque. A ses côtés, en polo bleu foncé, son truculent mentor Bob Bowman, "Buzzkillah" pour les intimes.

Photobucket
Le chlore semble procurer à Mark Gangloff une texture cutanée de bébé chamallow. Soupir.

Photobucket
L'indéboulonnable Jacco Verhaeren (à gauche, torse nu, avec le badge bleu). Beaucoup l'ont oublié, à tort, depuis les J.O. de Sydney, moment où il entraînait encore les stars mondiales VDH et Inge de Bruijn.

Photobucket
Cette pitchoune de Liz Pelton.

Photobucket
Mon appareil photo et moi-même, enfin seuls ou presque avec Cesar Cielo. Sans les culs de bouteille qui lui servent de lunettes.

Photobucket
Alain Bernard, nom de dieu ! Je rêve ou lui et ses potes m'ont repérée ? Ouais, je dois rêver...


That's all folks !

mercredi 31 mars 2010

Yes. Dara Torres swims... and tweets


Almost every celeb in the US owns a Twitter account. Swim pool superstar and Olympian veteran Dara Torres makes no exception. I have to say I've always been skeptical of this form of socializing network. I mean, duh, isn't Twitter like an RSS feed to each boring aspects of people's lives? Alright, I won't dwell on the subject. Let's say that I tend to join most haters but that I have changed my mind temporarily when I bumped into Darra Torres'. Why? She has been providing me with more information than any newspapers ever did so far. I am doing some research and actually need to know about a swimmer's every move and step during the day. Simple as that.

samedi 6 juin 2009

What's your cup of T?

I am definitely no stud, but when my schedule and laziness-prone condition permit, I practice swimming one hour per session, at least two times a week. I can't describe the pleasure I get from training, yet, drinking the same black T (a pun nickname for the dark line painted at the bottom of a pool in every lane) can be very boring. So in order to keep my motivation up, I try to change facility as often as I can.

For sure, Geneva isn't exactly known its high-tech sport infrastructures or athletes but rather for the tax-free housing it provides to the latest. However, the city offers a good variety of venues easily accessible by bike, bus or car. Trouble is, most of the pools out there are either short-distance or only open in summer. And if you're an adept of 50-meter training like me, there isn't much choice when you live uptown and swim year-round, but to go to Le Centre Sportif des Vernets. Which is a bummer because, frankly, I never really liked the place.

That I consider Les Vernets to be a fugly piece of architecture isn't the reason. I also cannot complain about the fact it's a municipal swimming pool and therefore open to everyone. On the contrary. It's always refreshing to share the same space with elite swimmers, children, elderlies or people who believe they can go faster than you, simply because they are twice your height. The vicinity of others helps me stay awake, better myself and socialize.

Fostering a community life by counteracting segmenting or hierarchy between age, race, gender or physical capacity, is the number one purpose of municipal sport venues, after all. Unfortunately, municipal sport venues are a dying breed, as wrote American historian Jeff Wiltse in his excellent book and study, Contested Waters. And Les Vernets makes no exception. Despite local authorities' recent effort, the main indoor pool, the only 50-meter available, is still begging for in-depth renovation, extension, and yeah, the company of another pool. That seems unlikely to happen in a near future. Some blame it on the money politicians are refusing to give away. I'd say it's a problem deeper than that, which has to do with the evolution of society and its overall perception of public spaces.

As a result, I, we, all get to swim in a so-calledly Olympic-sized tub which cannot stand more than three out of eight lanes packed at a time, because it generates too much waves. And when I say waves, I mean seriously threatening waves, capable of making you drown and forcing you to stop halfway through. I know what you're about to say at this point. Why do I keep going to Les Vernets, knowing there are much better aquatic centers downtown? Answer would be, attachment. No lie, I literally grew up there as a swimmer. By experiencing my first baths as a toddler, by learning how to swim as kid, by taking my first class in a club as teenager. And that counts. Your first cup of T count and leave enduring memories, no matter how many of them you have to swallow in the present day. Fishes always return to their nests, don't they?


Les Vernets' main indoor pool, during Les Rencontres Genevoises in 2009 //© Hefty