jeudi 11 mars 2010

Hugo Lloris, l'ami public numéro un

L'Equipe de France chantant la Marseille avant son match de barrages contre l'Irlande en novembre dernier // © Agence France Presse / Getty Images

Eh oui. L'Equipe de France disputera la Coupe de Monde de football en juin prochain. Passera-t-elle, ne serait-ce que la première phase éliminatoire ? On peut encore y croire, naïvement, et faire l'impasse sur ces quatre années de déroute conclues in extremis par le «manus ex machina» que l'on sait. Supporters et experts, eux, ne le peuvent pas. Cela fait bien trop longtemps qu'ils n'ont plus les yeux dans les Bleus, qu'ils réclament en vain la tête de l'entraîneur national Raymond Domenech, en échange de quelque chose qui pourrait ressembler à une cohésion d'ensemble, une stratégie, une équipe.

Il est vrai que la liste des vingt-trois pressentie pour le départ en Afrique du Sud, quoique potentiellement prometteuse, ne rassure pas. Les individualités, qu'on le veuille ou non, comptent aussi dans un groupe, car d'elles dépendent la répartition des rôles, les possibilités d'échange, bref, l'organisation du jeu. Or, pas un des joueurs, parmi les principales têtes d'affiche, n'est parvenu au cours des six mois écoulés, à conforter durablement les esprits par ses prestations sous la bannière tricolore. Trop absents (Vieira, Saha, Ben Arfa), trop intermittents (Sagna, Govou, Gignac, Gallas, Evra, Malouda, Sissoko, Toulalan), trop soudain (Cissé), trop exclu (Benzema), trop isolé (Gourcuff), trop «désaxés» (Henry, Diarra, Ribéry, Anelka). Pas un, donc, sauf le détenteur du chiffre 1 : le gardien de but de l'Olympique Lyonnais, Hugo Lloris, promu pour l'heure titulaire indiscutable après seulement dix matchs pour la délégation française, au détriment de ses non moins déméritants collègues Mandanda et Carrasso.

Face au Real-Madrid, le 10 mars 2010 // © Reuters

A tout juste 23 ans, Hugo Lloris a ce qu'on appelle la gagne, en sélection comme en club, en témoigne à ce sujet, le sursaut lyonnais de cette mi-saison en Ligue 1 et Champions League. Et parce qu'en progression constante depuis ses débuts à Nice (qui l'a vu naître), puis son transfert à Lyon en 2008, il n'a eu logiquement de cesse de faire parler de lui. On le dit travailleur, ambitieux, discret et doté d'un talent précoce pour un gardien. On dit aussi qu'il est un ange et on veut bien le croire, car quiconque avec 2 «L» dans le dos, se montre capable de voler aussi courageusement au devant des tirs adversaires en ces temps de doute général, ne peut-être qu'un ange gardien, assurément.

De toute évidence, Hugo Lloris a choisi le bon moment pour éclore. Mais cette réussite résulte-t-elle seulement d'un pic de forme ou d'une conjonction astrale comme dirait l'autre ? Isoler de son contexte un joueur de football, qui plus est portier, et le passer au crible de la dithyrambe s'avère, paraît-il, un exercice périlleux. Aussi, je ne m'y risquerai pas plus, d'autant que je (re)découvre ce sport, ses règles, son vocabulaire et sa forme télévisée depuis peu. Tout ce que je sais, c'est que je vais suivre les événements à venir, en espérant que m'accompagne TF1 (c'était elle, ce fameux fumeux match du 18 novembre 2009, si je me souviens bien), seule chaîne qui semble apprécier au moins autant que moi, la cinégénie de Hugo Lloris.

Lloris, à moins d'une seconde avant qu'il ne se retrouve à terre, figé dans sa posture de bébé crevette (ma préférée), sous les yeux de Chamakh et de Cissokho (en arrière-plan) lors du match aller OL-GB de Ligue des Champions du 30 mars 2010 // © L'Equipe


4 commentaires:

  1. Domenech concours au mec le plus haï de France en ce moment. Il est mignon ton gardien là, fait un peu gringalet gentil par rapport aux autres, c'est sûrement pour ça qu'il est à ce poste.

    À part ça, en cherchant une comédienne je suis tombé sur cette jeune femme, en me disant qu'elle te plairait vu son profil (de bombasse) et ses activités (de casse-cou).

    http://www.cinecasting.ch/f/5963/fiche.php
    http://jade1226.wordpress.com/

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  2. LOL. Et pourtant Pikachu Lloris n'est pas exactement un "gringalet gentil" sur un terrain, mais plutôt genre niak-niak ! Quant à Domenech, j'attends de voir la suite...

    Elle me plaît beaucoup Jade avec son look à la Kathryn Bigelow. Je bookmarke. Merci !

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  3. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  4. Elle a eu droit à une exposition parisienne la madame
    qui a fait ce film sur les montées d'arénaline du seul homme d'un groupe assez courageux pour aller braver une forêt vierge de câble afin de trouver le bon bouton. Je crois que y'a une métaphore là-dedans mais je vois pas laquelle...

    Breaking Point
    http://www.castillocorrales.fr/galerie/index.php/Currently

    So Foot pour rester dans le sujet !
    http://www.sofoot.com/

    (j'ai pas la bonne syntaxe pour faire des liens cliquables, d'ou le message effacé du dessus)

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